Jimmy Scott

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Date de naissance:
17.07.1925
Date de décès:
12.06.2014
Durée de vie:
88
PERSON_DAYS_FROM_BIRTH:
36109
PERSON_YEARS_FROM_BIRTH:
98
PERSON_DAYS_FROM_DEATH:
3637
PERSON_YEARS_FROM_DEATH:
9
Noms supplémentaires:
Jimmy Scott, Джимми Скотт, "Little" Jimmy Scott, James Victor Scott,
Catégories:
Acteur, Chanteur, Jazzman, Musicien
Cimetière:
Cleveland, Lansing Cemetery

Jimmy Scott, connu sous le surnom de Little Jimmy Scott, né James Victor Scott le 17 juillet 1925 à Clevelanddans l'État de l'Ohio des États-Uni et mort le 12 juin 2014, était un chanteur de jazz américain.

« The most unjustly ignored American singer of the 20th century (Le chanteur américain du xxe siècle le plus injustement ignoré.). »

— The New York Times

 

Biographie

Troisième de dix enfants d’Arthur Scott et Justine Stanard-Scott, James Victor Scott a vu le jour à Cleveland, le17 juillet 1925. Durant l’absence souvent répétée de son père ne pensant qu’à boire, à jouer et à courir les femmes, Jimmy s'initie au chant auprès de sa mère au piano avant de participer au chœur d'enfants dans une des églises de Cleveland. Entre temps, il travaille dans de différents emplois afin d’aider sa mère adorée à nourrir sa famille.

Déjà à douze ans, il est connu comme chanteur à Cleveland depuis qu’un professeur de choral l’a fait chanter pour la première fois Ferdinand the Bull, une chanson adaptée d’un dessin animé du même titre de Walt Disney. Un comédien, Tim McCoy, venu d’Akron, le remarque et l’embauche en le faisant chanter dans des clubs et, un jour, toujours en compagnie de l’acteur, il réussit à se sauver en douceur pour échapper à la police car il est mineur.

En 1938, une année tragique, sa mère meurt dans un accident de la circulation, tuée par un chauffard ivre, et le père décide de l’abandonner avec ses frères et sœurs. Peu de temps après, il est atteint du syndrome de Kallmann qui se caractérise par l'arrêt de la croissance, de la puberté et par la conservation de sa voix d'enfant.

À vingt ans, le jeune homme part pour New York.

Carrière

Il y entame une carrière de chanteur professionnel et, avec le temps, intègre l'orchestre de Lionel Hampton, en 1948, au côté de Quincy Jones, avec qui il enregistre un disque. La chanson Everybody's somebody's fool qui devient très vite un succès. Le briseur de cœur fait sensation, et sa voix, comparable à celle d'une femme, comme celle de Billie Holiday, attire le public.

Il signe, en 1955, un contrat de Savoy Records enregistrant deux albums dont un avec le pianiste aveugle, Ray Charles. Mais le propriétaire du label, Herman Lubinsky, est malhonnête, ruine sa carrière, en l'empêchant d'enregistrer pour d'autres labels. Sa carrière est alors bloquée.

En 1962, il enregistre l’album Falling in Love Is Wonderful, chez Tangerine Records, propre label de Ray Charles, qui restera seulement quelques semaines dans les bacs, avant d'être retiré de la vente, toujours à cause de l’histoire du contrat encore en vigueur avec Savoy Records. La situation se répète en 1969 avec Atlantic Records qui avait mis le visage d’une femme noire sur la couverture de l’album The Source. En outre, à cause de sa voix, toute sa carrière durant, Jimmy Scott a été considéré comme un monstre de foire.

Jimmy Scott sombre alors dans l'oubli et retourne à Cleveland, travaillant comme aide-soignant dans un hôpital, puis comme commissionnaire bagagiste dans un hôtel.

Grand retour en scène

Il lui faudra attendre trente ans, précisément en mars 1991, pour que Sire Records lui demande de chanter Someone to Watch Over Me pour les funérailles de Doc Pomus, grand compositeur de blues américain. C’était le dernier souhait du défunt qui, trois semaines plus tôt, avait murmuré le nom de l’artiste abandonné à l’oreille de sa fille.

« Il avait demandé à sa fille que je chante' 'Someone to Watch Over Me pour ses funérailles. Trois semaines après, j'avais un appel de Sire Records. Je cherchais tellement une maison de disques ! Et c'est arrivé à l'enterrement. C'est fabuleux d'arriver si haut et de se dire : « je vais donner un coup de main à ce type » ! »

— Jimmy Scott, racontant sa vie.

Au cours des funérailles, Little Jimmy Scott chante ladite chanson, ce qui a le don de fare craquer Seymour Stein, le producteur de Madonna, qui lui offre une nouvelle chance : il est alors redecouvert et Warner Bros lui fait signer un contrat pour cinq albums.

David Lynch le fait apparaître dans les derniers épisodes d’une mini-série mondialement connue, Mystères à Twin Peaks, où il chante Sycamore Trees dans la loge noire. Ainsi Little Jimmy Scott fait-il son grand retour en scène avec l’album All the Way, sorti en juin 1992, album pour lequel il reçoit un Grammy Award.

Viennent par la suite Dream en 1994, Heaven en 1996 et Holding Back the Years en 1998, comprenant toutes les reprises de la musique pop dont une de Sinéad O’Connor, une des versions de Prince : Nothing Compares 2 U

« Il a la voix d’un ange et il peut vous briser le cœur. »

— Lou Reed, en parlant de Little Jimmy Scott

Un documentaire Jimmy Scott, If You only Knew lui a valu en 2004 un Audience Award et, en 2007, inlassable, il reçoit, le 23 mars, un National Endowment Jazz Master Award.

Vie privée

Jimmy se marie avec Jean McCarthy, le 31 décembre 2003, au Covenant Community Church à Cleveland. Ils vivent à New Jersey et, selon les dires, ils seraient maintenant quelque part à Las Vegas.

Récompenses

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Filmographie

Cinéma

Année Titre Titre original Réalisateur Rôle 2001 Chelsea Walls
Ethan Hawke Skinny Bones 2008 Soyez sympas, rembobinez Be Kind Rewind Michel Gondry un fan de Fats Waller

Série télévisée

Année Titre Épisode Rôle Remarque1991 Mystères à Twin Peaks Épisode 29 (Beyond Life and Death) Le chanteur dans la loge noire Crédité sous le nom de James V. Scott 1994 Viper Épisode 9 - Passé singulier (Past Tense)

Bibliographies

  • Faith In Time, The Life Of Jimmy Scott de David Ritz, éd. Da Capo Press, septembre 2003 (non traduit en France).
  • " Jizzy, une histoire de jazz en Amérique " de Patricia Duflot, éd. " Domens, avril 2013 (France). Inspiré de la vie de Jimmy Scott.

Sources: wikipedia.org

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