Paulette Goddard

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Date de naissance:
03.06.1910
Date de décès:
23.04.1990
Durée de vie:
79
PERSON_DAYS_FROM_BIRTH:
41609
PERSON_YEARS_FROM_BIRTH:
113
PERSON_DAYS_FROM_DEATH:
12430
PERSON_YEARS_FROM_DEATH:
34
Nom de jeune fille de la personne de:
Marion Pauline Goddard Levy
Noms supplémentaires:
Paulette Goddard, Полетт Годдар, Pauline Marion Levy, Марион Полин Леви
Catégories:
Acteur
Nationalité:
 américain
Cimetière:
Réglez cimetière

Paulette Goddard (Marion Pauline Goddard Levy), née le 3 juin 1910 à New York et morte le 23 avril 1990 à Ronco en Suisse, est une actrice américaine.

Elle fut la troisième épouse de Charlie Chaplin : ils se marièrent secrètement en 1936 mais divorcèrent en 1942. Elle se remaria en 1958 avec le célèbre auteur d'À l'Ouest, rien de nouveau, Erich Maria Remarque. Elle fut longtemps pressentie pour incarner Scarlett O'Hara dans Autant en emporte le vent.

Chorus girl

 

Paulette Goddard en 1940

Charlie Chaplin et Paulette Goddard dans Le Dictateur

À l’âge de treize ans et après quelques petits emplois, dont celui de mannequin, Paulette Goddard débute comme Ziegfeld girl chez Florenz Ziegfeld dans plusieurs de ses célèbres revues. Elle adopte alors le prénom Paulette et le nom de de sa mère, Goddard. Mariée en 1927, à l'âge de seize ans à Edgar James, un riche industriel, elle divorce dès 1929. Par la suite, elle se dirige vers Hollywood et décroche des petits rôles souvent non créditée chez Hal Roach avec Laurel et Hardyet Samuel Goldwyn, où elle joue les Goldwyn girls aux côtés de Betty Grable, Lucille Ball et Jane Wyman dans Le Roi de l'arèneRoman scandals ou Kids millions. Toujours non créditée, elle figure dans des films de prestige signés George Fitzmaurice, Rouben Mamoulian, Raoul Walsh, avec en vedettes Rod La Rocque et Barbara Stanwyck ou Gary Cooper et Sylvia Sidney, côtoyant ailleurs Charley Chase ou Eddie Cantor.

« La Belle et le Clochard »

C’est la rencontre avec Charlie Chaplin qui va la propulser star. Rencontrée en 1932, Paulette Goddard va inspirer à Charlie Chaplin le rôle de la gamine dans Les Temps modernes. Pour le film, elle prend des cours de chant, de danse et répète inlassablement des scènes du film jusqu’à l’épuisement. À sa sortie, Les Temps modernes est assez mal accueilli par la critique et c’est de ce film que date l’hostilité persistante dont Charlie Chaplin ne cessa plus de faire l’objet en Amérique.

Épuisés par le tournage, le couple embarque en février 1936 pour une croisière en Extrême-Orient et c’est au cours de ce voyage qu’ils se marient, une union qui restera secrète et donnera lieu plus tard à une polémique pendant les préparatifs du casting du film le plus célèbre du cinéma.

En 1938, le producteur David O. Selznick recherche sa Scarlett pour Autant en Emporte le Vent et toutes les actrices se mettent sur les rangs pour remporter le rôle. Paulette Goddard est l’une des actrices pressenties. Elle passe un bout d’essai et tourne deux scènes sous la direction de George Cukor. Selznick est séduit et l’envoie à La Nouvelle-Orléans pour travailler son accent du Sud. Le producteur s’est presque décidé à la choisir pour le rôle de Scarlett quand la rumeur se répand que Paulette Goddard et Charlie Chaplin ne sont pas mariés, et sans preuves irréfutables de leur acte de mariage, le rôle tant convoité va lui échapper.

Mais elle saura rebondir, George Cukor lui propose un rôle dans son prochain film Femmes où elle interprète avec énergie le rôle de Miriam. Remarquée à nouveau par la Paramount Pictures, la compagnie va lui faire signer un contrat et Paulette Godard va devenir une des plus grandes stars de la firme pendant dix ans.

Star à la Paramount

Tout de suite, elle rencontre un triomphe avec Le Mystère de la maison Norman, une comédie débridée remake d’un classique du film d’horreur avec un Bob Hope qui inaugure toute une série de films à succès à la Paramount.

L’année 1940 sera prolifique, elle retrouve Bob Hope pour Le Mystère du château maudit, mêmes ingrédients que pour le précédent et mêmes résultats au box-office. De nouveau Charlie Chaplin fait appel à elle pour jouer le rôle d’une jeune fille juive, Hannah, dans Le Dictateur, brillante satire anti-hitlérienne. Néanmoins, le couple divorcera en 1942.

  Les Anges de miséricorde

Elle tourne également une comédie musicale Swing Romance avec Fred Astaire qui vient de se séparer de sa partenaire de prédilectionGinger Rogers. Autre succès, la même année, avec un film de Cecil B. DeMille, qui rapporte à la Paramount les plus grosses recettes de l’année, Les Tuniques écarlates. Elle retrouvera par deux fois De Mille dans des superproductions à recettes garanties, Les Naufrageurs des mers du sud en 1942 avec à la clé, tempêtes, naufrages, trésor, calmar géant, combat sous-marin, le tout sublimé par le Technicolor puis Les Conquérants d'un nouveau monde en 1947, épopée à gros budget (à peu près 5 millions de dollars) dédiée aux premiers colons américains. Aux côtés de Gary Cooper, elle affrontera la déportation coloniale, les indiens, les feux, les explosions et un Cecil B. De Mille décidé à lui faire subir les pires tourments.

En 1944, elle reçoit une nomination à l’oscar de la meilleure actrice dans un second rôle pour Les Anges de miséricorde, film consacré aux infirmières de la Seconde Guerre mondiale. Elle contribuera également à l’effort de guerre en participant aux tournées pour le moral des troupes et aux films de divertissement avec une pléiade de stars dans leur propre rôle comme Au pays du rythme ou Duffy's Tavern.

Parmi ses meilleurs films on peut encore citer Par la porte d'or brillant mélodrame avec Charles Boyer et Olivia de Havilland en co-stars et La Duchesse des bas-fonds un film d’époque inspiré par le mythe de Pygmalion, les deux signés Mitchell Leisen (un de ses directeurs de prédilection), et Le Journal d'une femme de chambre. Paulette Goddard produit ce dernier film avec son troisième mari, l’acteur Burgess Meredith rencontré sur le tournage de Swing Romance, ils se marieront en 1944. Grâce à eux, le réalisateur Jean Renoir jouit pour ce tournage d’une entière liberté. Avec cette extraordinaire tragi-comédie, adaptée très librement du roman d'Octave Mirbeau, Jean Renoir se démarque de ses films précédents, plus lyriques, et marque le début d’une période plus stylisée et laconique. Partenaire de James Stewart et Gary Cooper, mais plus souvent de Ray Milland et Fred MacMurray, la star est ailleurs opposée à Claudette Colbert et Veronica Lake ; elle figure également parmi les héroïnes de King Vidor, John Huston et George Stevens - ces deux derniers non crédités sur La Folle Enquête.

Mais à la fin des années quarante, la carrière de Paulette Goddard décline et elle ne tournera plus qu’une dizaine de films. Elle fera néanmoins des apparitions à la télévision. Divorcée de Burgess Meredith en 1949, elle se marie une quatrième et dernière fois en 1958 avec l’écrivain Erich Maria Remarque et s’installe la même année en Europe (Suisse, Tessin, Porto Ronco), dans la villa Casa Monte Tabor jusqu’à la mort de ce dernier époux en 1970. La fin de sa carrière cinématographique la mène du Mexique (The Torch d'Emilio Fernandez avecPedro Armendariz) en Italie (Les Deux Rivales de Maselli, son dernier film en 1964) ; elle passe de Un mari idéal d'après Oscar Wilde aux 1001 nuits co-dirigée par Edgar Ulmer ; elle interprète Lucrèce Borgia et la biblique Jezebel (n'échappant pas à la vogue du péplum), un policier avec Edward G. Robinson, Paris Model avec Marilyn Maxwell et Eva Gabor, travaille avec le cinéaste britannique Terence Fisher et l'acteur français Jean-Pierre Aumont.

A la télévision, Goddard s'illustre dans un épisode de Sherlock Holmes (1954) et Aventures dans les îles (1959), un remake de "The Women" (1955) aux côtés de Ruth Hussey, Shelley Winters, Mary Astor et Cathleen Nesbitt, "Mademoiselle Fifi" d'après Maupassant (1956, dans la série The Errol Flynn Theatre). Paulette Goddard apparaît une dernière fois devant les caméras pour la série The Snoop Sisters en 1972, avec Helen Hayes et Mildred Natwick en vedettes.

Elle meurt d’une crise cardiaque en 1990.

En 1995, grâce à un don de 20 millions de dollars de Paulette Goddard, est créé au sein de l’université de New York, le Remarque Institute, centre de recherche sur l'histoire contemporaine de l'Europe et les rapports Europe-Amérique. L'historien Tony Judt en a assuré la mise en place et la direction jusqu'à sa mort, en 2010.

Sa villa : la Casa Monte Tabor

Les efforts pour lever la somme de 6 millions de francs suisses (7 millions de dollars) afin de sauver de la destruction la villa de Paulette Goddard et d'Erich Maria Remarque, au bord du lac Majeur, vont bon train. Le but est de la transformer en musée et en résidence d'artistes axé sur la créativité, la liberté et la paix (selon les dernières volontés de Paulette Goddard). Au 1er novembre 2012, la villa n'est toujours pas vendue et est estimée désormais à plus de sept millions de francs suisses.

Filmographie

Au cinéma[

 

Coup de théâtre (1938)

Fred Astaire et Paulette Goddard dans Swing Romance (1940)

Paulette Goddard en 1941

  • 1929 : Berth Marks de Lewis R. Foster
  • 1929 : Le Signe sur la porte (The Locked door) de George Fitzmaurice (non créditée)
  • 1930 : Whoopee! de Thornton Freeland (non créditée)
  • 1931 : Les Carrefours de la ville (City streets) de Rouben Mamoulian (non créditée)
  • 1931 : The Girl habit de Edward Cline
  • 1931 : Pénitencier de femmes (Ladies of the Big House) de Marion Gering (non créditée)
  • 1932 : The Mounthpiece de Elliott Nugent et James Flood (non créditée)
  • 1932 : Show Business de Elliott Nugent et James Flood - court-métrage (non créditée)
  • 1932 : Young Ironsides de James Parrott - court-métrage (non créditée)
  • 1932 : Les Sans-soucis (Pack Up Your Troubles) de George Marshall et Ray McCarey (non créditée)
  • 1932 : Girl Grief de James Parrott (non créditée)
  • 1932 : Le Roi de l'arène (The Kid from Spain) de Leo McCarey (non créditée)
  • 1933 : Les Faubourgs de New York (The Bowery) de Raoul Walsh (non créditée)
  • 1933 : Roman scandals de Frank Tuttle (non créditée)
  • 1934 : Kids millions de Roy Del Ruth (non créditée)
  • 1936 : Les Temps modernes (Modern Times) de Charles Chaplin
  • 1936 : La Bohémienne (The Bohemian Girl) de James W. Horne et Charley Rogers (non créditée)
  • 1938 : La Famille sans-souci (The Young in Heart) de Richard Wallace
  • 1938 : Coup de théâtre (Dramatic school) de Robert B. Sinclair
  • 1939 : Femmes (The Women) de George Cukor
  • 1939 : Le Mystère de la maison Norman (The Cat and the Canary) de Elliott Nugent
  • 1940 : Le Mystère du château maudit (The Ghost Breakers) de George Marshall
  • 1940 : Le Dictateur (The Great Dictator) de Charles Chaplin
  • 1940 : Les Tuniques écarlates (North West Mounted Police) de Cecil B. DeMille
  • 1940 : Swing Romance (Second Chorus) de Henry C. Potter
  • 1941 : L'Or du ciel (Pot O'Gold) de George Marshall
  • 1941 : Par la porte d'or (Hold Back the Dawn) de Mitchell Leisen
  • 1941 : Nothing But the Truth de Elliott Nugent
  • 1942 : Espionne aux enchères (The Lady Has Plans) de Sidney Lanfield
  • 1942 : Les Naufrageurs des mers du sud (Reap the Wild Wind) de Cecil B. DeMille
  • 1942 : La Fille de la forêt (The Forest Rangers) de George Marshall
  • 1942 : Au pays du rythme (Star Spangled Rythm) de George Marshall
  • 1943 : La Boule de cristal (The Crystal Ball) de Elliott Nugent
  • 1943 : Les Anges de miséricorde (So Proudly, We Hail) de Mark Sandrich
  • 1944 : L'amour cherche un toit (Standing room Only) de Sidney Lanfield
  • 1944 : I Love a Soldier de Mark Sandrich
  • 1945 : Duffy's Tavern de Hal Walker
  • 1945 : La Duchesse des bas-fonds (Kitty) de Mitchell Leisen
  • 1946 : Le Journal d'une femme de chambre (The Diary of a Chambermaid) de Jean Renoir, d'après le roman homonyme d'Octave Mirbeau
  • 1947 : Suddenly, It's Spring de Mitchell Leisen
  • 1947 : Les Conquérants d'un nouveau monde (Unconquered) de Cecil B. DeMille
  • 1947 : Hollywood en folie (Variety girl) de George Marshall
  • 1947 : Un mari idéal (An Ideal Husband) de Alexander Korda
  • 1948 : La Folle enquête (On Our Merry Way), de King Vidor et Leslie Fenton
  • 1948 : Hazard de George Marshall
  • 1949 : La Vengeance des Borgia (Bride of Vengeance) de Mitchell Leisen
  • 1949 : Anna Lucasta (Anna Lucasta) de Irving Rapper
  • 1950 : The Torch de Emilio Fernández
  • 1952 : Les Mille et une filles de Bagdad (Babes in Bagdad) de Edgar George Ulmer
  • 1953 : Investigations criminelles (Vince Squad) de Arnold Laven
  • 1953 : Sins of Jezebel de Reginald Le Borg
  • 1953 : Paris Model de Alfred E. Green
  • 1954 : La Charge des lanciers (Charge of the lancers) de William Castle
  • 1954 : Meurtres sans empreintes (The Unholy four) de Terence Fisher
  • 1964 : Les Deux Rivales (Gli indifferenti) de Francesco Maselli

À la télévision

 

  • 1953/1957 : The Ford Television Theatre (série TV) (2 épisodes : The Doctor's Downfall et Singapore)
  • 1954 : The Adventures of Sherlock Holmes (série TV) (1 épisode The Case of Lady Beryl)
  • 1955 : Producers' Showcase (série TV) (1 épisode The Women)
  • 1956 : The Errol Flynn Theatre (série TV britannique) (1 épisode : Mademoiselle Fifi)
  • 1957 : The Joseph Cotten Show (série TV) (1 épisode : The Ghost of Devil's Island)
  • 1959 : Aventures dans les îles (Adventures in Paradise) (série TV) de Harold Daniels (1 épisode : La Dame de Chicago)
  • 1961 : The Phantom (TV) de Harold Daniels
  • 1972 : The Snoop Sisters (TV) de Leonard Stern

Sources: wikipedia.org

Pas de lieux

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        Rapports

        NomLienDate de naissanceDate de décèsDescription
        1Burgess MeredithBurgess MeredithMari16.11.190709.09.1997
        2Erich Maria RemarqueErich Maria RemarqueMari22.06.189825.09.1970
        3Charlie ChaplinCharlie ChaplinMari16.04.188925.12.1977
        4
        Peter Franz RemarkBeau-père00.00.186700.00.1954
        5
        Anna Maria RemarkBelle-mère00.00.187100.00.1917
        6Elfriede  ScholzElfriede ScholzBelle-sœur25.03.190316.12.1943
        Mots clés