Baruch Goldstein

Cette personne at-elle pas d'images. Cliquez pour ajouter de nouveaux!
Date de naissance:
09.12.1956
Date de décès:
25.02.1994
Durée de vie:
37
PERSON_DAYS_FROM_BIRTH:
24617
PERSON_YEARS_FROM_BIRTH:
67
PERSON_DAYS_FROM_DEATH:
11026
PERSON_YEARS_FROM_DEATH:
30
Nom de jeune fille de la personne de:
Baruch Kappel Goldstein
Noms supplémentaires:
Baruch Goldstein, Барух Копл Гольдштейн, , ברוך קופל גולדשטיין, Baruch Kappel Goldstein
Catégories:
Assassiner, tueur, Médecin, Terroriste
Nationalité:
 américain, juif
Cimetière:
Réglez cimetière

Baruch Kappel Goldstein (le 9 décembre ou le 12 décembre 1956 - 25 février 1994) est un médecin sioniste religieux de nationalité israélo-américaine auteur du massacre du tombeau des Patriarches à Hébron en 1994 où il tua 29 palestiniens musulmans en prière et en blessa environ 125 autres, avant d'être maîtrisé et battu à mort avec une barre de fer.

Naissance et études

Né dans le quartier de Brooklyn à New York, d'une famille juive orthodoxe, il est un descendant direct du rabbin Shneur Zalman de Liadi fondateur du Mouvement Loubavitch.

Il suivit des études religieuses dans une Yeshiva et des études médicales à l'Albert Einstein College of Medicine.

Vie privée

Il s'est marié avec Myriam. C'est le rabbin Meir Kahane qui les a unis, sur la rampe d'accès au mont du Temple (et non, malgré le souhait de Goldstein, sur le mont du Temple lui-même).

Engagement politique

Il devint un sympathisant actif du Sionisme religieux, dans son versant le plus radical. Il fut également membre aux États-Unis de la Ligue de défense juive, fondée par le rabbin Meir Kahane, un des leaders de cette tendance radicale.

Après avoir fait son aliyah, il servit dans l'armée israélienne en tant que médecin d'abord comme appelé puis réserviste. Il se fit connaître en refusant de soigner des non juifs, même s'ils servaient dans Tsahal. Il fut alors menacé de passer en cour martiale et déclara : « Je ne suis pas disposé à soigner des non-juifs. Je ne reconnais que deux autorités religieuses : les Maïmonides et Meir Kahane ». (Meir Kahane fut également dirigeant du Kach).

Après sa mort, la commission Shamgar qui enquêta sur l'attaque de 1994, nota cependant que Goldstein soigna et guérit un militant arabe palestinien en octobre 1990.

Après avoir quitté l'armée il s'installa dans la colonie de Kiryat Arba près d'Hébron, où il exerça sa profession de médecin. Il se spécialisa dans les secours aux victimes d'attentats.

Le massacre du caveau des Patriarches

Goldstein est particulièrement connu pour le massacre du tombeau des Patriarches, qu'il perpétra le 25 février 1994 pendant les prières musulmanes du vendredi. Il tua 29 personnes à l’arme automatique et en blessa environ 125.

Après avoir été assommé, il fut battu à mort par les survivants.

Des manifestations faisant suite à ce massacre éclatèrent au cours desquelles 26 Palestiniens et 9 Israéliens furent tués en une semaine. Un couvre-feu de deux semaines fut imposé par les autorités israéliennes.

Ce massacre fut immédiatement condamné par le gouvernement israélien ainsi que par une écrasante majorité des Israéliens et des Juifs du monde entier1. Son acte fut condamné comme abominable par la Knesset.

Suites du massacre du tombeau des Patriarches

Les mouvements Kach et Kahane Chai, dont Baruch Goldstein était proche, furent interdits par les autorités israéliennes au titre des lois anti-terroristes.

Malgré le rejet très majoritaire de son geste au sein de la population israélienne, Baruch Goldstein devint un héros dans certaines franges de l’extrême droite, en particulier religieuse . Plusieurs centaines de personnes sont venues se recueillir sur sa tombe depuis sa mort, une demi-douzaine dansant et chantant. En 2000, des cérémonies ont encore eu lieu en son honneur dans le cimetière de Kiryat Arba. On peut lire sur sa tombe : « Au saint Baruch Goldstein, qui donna sa vie pour le peuple juif, la Torah et la nation d'Israël ».

Sources: wikipedia.org

Pas de lieux

    loading...

        Aucune relation établie

        Aucun événement fixés

        Mots clés