François Pascal Simon Baron Gérard

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Date de naissance:
12.03.1770
Date de décès:
11.01.1837
Durée de vie:
66
PERSON_DAYS_FROM_BIRTH:
92850
PERSON_YEARS_FROM_BIRTH:
254
PERSON_DAYS_FROM_DEATH:
68438
PERSON_YEARS_FROM_DEATH:
187
Noms supplémentaires:
François Pascal Simon Baron Gérard, Франсуа Паскаль Жерар Симон, Baron Gérard, Fransuā Paskāls Žerārs Simons, François Pascal Gérard Simon, François-Pascal Simon Baron Gérard
Cimetière:
Réglez cimetière

François Pascal Simon, baron Gérard, né à Rome le 4 mai 1770 et mort à Paris le 11 janvier 1837, est un peintre d’histoire et un portraitiste néo-classique français.

Biographie

On ne peut comprendre la sensibilité de la peinture de Gérard, que si on se penche, d’abord, sur les événements de sa vie.

Événements familiaux

Fils de Jean Simon Gérard, intendant du cardinal François-Joachim de Pierre de Bernis, et de l’Italienne Cléria Mattei, il passa les dix premières années de sa vie à Rome. Il y montra déjà un talent manifeste pour le dessin.

En 1780, son père, revenu à Paris avec sa femme et ses trois fils, passa au service du ministre de la maison du roi qui fit admettre le jeune François à la Pension du Roi : établissement pour jeunes artistes talentueux. Deux ans plus tard il devint élève de Pajou, sculpteur, puis de Brenet, artiste peintre, et pour finir, de David en 1786 (voir le § suivant : "Le peintre"). En 1789, il obtint le second prix de Rome, derrière Girodet : son ami de jeunesse. En 1790, il se représenta au concours, mais la mort de son père survenue pendant la durée de l’épreuve ne lui permit pas d’achever son travail.

Très attaché à sa mère de santé fragile, dont il était à 20 ans le seul soutien, il abandonna le concours et partit pour Rome avec sa famille. Ils n’y séjournèrent que six mois, pour éviter l’inscription sur la liste des émigrés et préserver leur modeste patrimoine.

Ce fut alors une époque douloureuse en plein cœur de la révolution. En 1793, «  il perdit sa mère qu’il n’avait jamais quittée et qu’il aimait tendrement. […] Il dut pourvoir à l’éducation de ses deux frères et d’une jeune tante, sœur de sa mère, [Marguerite Mattei] qu’il avait ramenée d’Italie, et qu’il épousa en 1795. »

Sans ressources, pendant trois ans, il exécuta des dessins remarquables pour les frères Didot. Il obtint aussi un logement et un atelier au Louvre (avant son mariage en 1795). David le protégea pendant cette période trouble.

Au sortir de la Révolution, le succès vint rapidement, principalement grâce à ses portraits, et sa réputation fut alors établie ; à partir de 1800, les familles régnantes, les dignitaires « tinrent à honneur d’être peints par lui. » Toute sa vie alors fut consacrée à sa peinture, et son œuvre fut considérable.

Vers 1835, sa santé chancelante se détériora rapidement ; fragilisé, il s’éteignit à Paris, d’une maladie qui l’emporta en quelques jours, au début de 1837, à l’âge de 67 ans. Ses dernières pensées et prières furent pour sa mère et l’Italie de son enfance. Sa sépulture se trouve au cimetière Montparnasse.

Le peintre

Il fut d’abord élève d’Augustin Pajou, puis de David à l’école duquel Gérard tenta le « grand genre » : la peinture d’histoire ou d’allégorie. Sous le Révolution, il échappa, grâce à son maître David, à la conscription en se faisant nommer juré au Tribunal révolutionnaire, fonction que, simulant une infirmité, il exerça peu.

Comme Girodet, il illustra un temps des œuvres classiques. Ossian évoque les fantômes au son de la harpe sur les bords du Lora de 1801 conserve le caractère poétique d’une esquisse à la lumière irréelle.

Bien connues parce que nombreuses et appréciées, ses peintures de portraits peuvent être admirées pour leur virtuosité, grâce à l’étonnante galerie de réductions (appelées « esquisses ») gardées dans l’atelier à Versailles. Sens de la nature, symbole de la silhouette bien détachée dans l’espace, lumière légèrement vaporeuse, ces qualités évoquent Prud’hon et l’école anglaise

Sous l’Empire il devint le portraitiste de la cour : Madame de Visconti, comtesse Regnaud de Saint-Jean d'Angély (Laure de Bonneuil). Il a le goût de la matière brillante, de la lumière claire et des glacis : dans son tableau Madame Récamier (1805) que l’on peut comparer au tableau de David de 1800, sobre, sur fond uni et avec tenue simple sur un divan à l’antique. Ici la robe est plus élaborée avec une évocation en fond de paysage, masqué par une tenture.

En 1808, il réalise un portrait de l’Empereur, tableau très célèbre.

Quelques tableaux d’histoire :

  • Austerlitz, au traitement presque classique de la bataille dans la tradition du XVIIIe siècle - il dut soumettre son esquisse à l'empereur.
  • Entrée d’Henri IV à Paris. Ce tableau de 1817 qui eut un grand succès, est une commande des Bourbons qui veulent prouver leur légitimité, suite à l’expédition napoléonienne, par leur rattachement par le sang à Henri IV.

Le 5 avril 1811 il est nommé professeur de l'École des Beaux-Arts de Paris en remplacement de Jean-Simon Berthélemy et sera remplacé par Michel Martin Drolling en 1837. Il fut reçu membre de l'Académie des beaux-arts en 1812. Il fut longtemps attaché au Louvre, et créé baron en 1819. Il est nommé Premier peintre du roi en 1816, fonction qu'il exercera sous les règnes de Louis XVIII et de Charles X. Son Oeuvre, son Salon, ses relations, en font l'un des personnages les plus influents des milieux intellectuels et artistiques de l'époque.

 

 

Sources: wikipedia.org

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