Tommaso Campanella

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Date de naissance:
05.09.1568
Date de décès:
21.05.1639
Durée de vie:
70
PERSON_DAYS_FROM_BIRTH:
166444
PERSON_YEARS_FROM_BIRTH:
455
PERSON_DAYS_FROM_DEATH:
140620
PERSON_YEARS_FROM_DEATH:
384
Noms supplémentaires:
Tommaso Campanella, Томмазо Кампанелла, Джованни Доменико, Giovanni Domenico
Catégories:
Philosophe, Écrivain
Nationalité:
 italien
Cimetière:
Réglez cimetière

Tommaso Campanella est un moine dominicain et philosophe italien, né le 5 septembre 1568 à Stilo (Calabre), mort le 22 mai 1639 à Paris. Il s'intéresse principalement à la politique de son temps (monarchie espagnole régnant alors sur la Calabre intégrée au Royaume des Deux-Siciles), et développe, notamment dans son ouvrage La Cité du Soleil, des thèses de philosophie politique qui tendent vers l'utopie. Il élabore également sa propre théorie de la connaissance.

Biographie

Tommaso Campanella naît le 5 septembre 1568 en Calabre, à Stilo, dans une famille analphabète, sous le nom de Giovanni Domenico Campanella. Il entre à 14 ans dans l'ordre des Dominicains, où il adopte le prénom Tommaso.

Lors d'un séjour à Naples en 1590, il publie une Philosophia Sensibus Demonstrata, œuvre marquée par les théories naturalistes : il est accusé d'hérésie et condamné à la prison. Libéré sous la condition de regagner la Calabre, il parcourt toutefois l'Italie pendant une dizaine d'années et se fait fréquemment condamner pour ses idées.

Il a connu Galilée à Padoue, qu'il devait défendre plus tard. En 1598, Campanella rejoint enfin son couvent de Calabre, mais semble avoir en vue d'y instaurer une sorte de république théocratique. À nouveau arrêté, il est transféré vers Naples où il subit la torture avant d'être condamné, en 1602, pour hérésie.

Pendant ses vingt-sept ans de détention, Campanella rédige plusieurs ouvrages et correspond avec de nombreux savants. En 1623, il publie La Cité du Soleil ( (la) Civitas Solis), une utopie de république fondée sur la raison et l'amour de Dieu.

Libéré en 1626, il est rapidement arrêté à nouveau à Rome où il reste emprisonné jusqu'en 1629. Dès sa mise en liberté surveillée, il se réfugie en France, en 1634, où il finit sa vie.

Philosophie

Campanella se déclarait hostile à Aristote. Il avait conçu, vers le même temps que Francis Bacon, le projet de réformer la philosophie et de la ramener à l'étude de la nature, qu'il appelait le Manuscrit de Dieu. Il dérivait toutes nos connaissances de la sensation, et regardait toutes les parties du monde comme douées de sensibilité.

Philosophie politique

Campanella fut monarchiste et ultramontain : il voulait un pape chef suprême de la chrétienté, pour former une communauté mondiale (De monarchia hispanica, 1620 et 1623, trad. 1997 ; De monarchia Messiae, 1633, trad. 2002). Il s'opposait à Machiavel dans son Atheismus triumphatus. Dans La Cité du Soleil il prône une république philosophique utopiste inspirée de Platon, où il se montre partisan d'une théocratie pontificale, et organise une polygamie soumise à des critères astrologiques dans une visée eugéniste.

« Maisons, chambres, lits, tout, en un mot, est commun entre eux. Tous les six mois les magistrats désignent à chacun le cercle, la maison et la chambre qu'il doit occuper. [...] Tous les arts mécaniques et spéculatifs sont communs aux deux sexes. Seulement, les travaux qui exigent plus de vigueur et qui se font hors des murs sont exécutés par les hommes. [...] À chaque nouvelle, ainsi qu'à chaque pleine lune, on rassemble, après un sacrifice, le conseil. Tous les individus au-dessus de vingt ans y sont admis à donner leur avis sur l'état de la république, à faire valoir leurs plaintes contre les magistrats ou à leur accorder des éloges. Tous les huit jours les magistrats se rassemblent ; c'est-à-dire, d'abord le Soleil, puis Sagesse, Puissance et Amour, qui ont chacun trois magistrats sous leurs ordres, chargés de la direction des arts dont ils ont la spécialité, ce qui fait déjà douze magistrats. Puissance dirige tout ce qui concerne l'art militaire ; Sagesse ce qui regarde les sciences ; Amour s'occupe de la nourriture, des vêtements, de la génération et de l'éducation. »

Ses traités politiques, comme De monarchia hispanica (1620) ou Le Monarchie delle nazimi (1638) voient comme réalisable l'unification de l'Europe sous la houlette d'une monarchie dominante, qu'il s'agisse de l'Espagne ou de la France.

Sources: wikipedia.org

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